Publié le vendredi 23 mars 2007.
Heureusement, il n’y a pas de son sur ce site ! Et sur les autres images, je suis incognito...
Salut François,
tu as raison, le bagad Melinerion c’est autre chose... Ambiance "jeunes", et au bagadig une brochette de gamins enthousiastes qui m’obligent à garder le rythme et à "cracher fort" dans la poche... Si tu me proposes une photo, je suis preneur...
A galon JJP
Nozvat deoc’h,
tout-à-fait d’accord avec vous sur le côté réducteur de ce que l’on pourrait qualifier de "folklore breton" (terminologie ô combien caricaturale et dévalorisante)... Cependant, en Bretagne, les bagadoù, les cercles celtiques... qui animent les festivals de Bretagne démontrent chaque année la force d’une identité, le "startijenn" d’une jeunesse, la puissance d’un peuple fier de son histoire, de sa culture et de ses traditions...
La modernité s’inspire de la tradition et c’est dans une créativité incroyable et spontanée que se renouvellent la musique et les danses de Bretagne... Je vous assure que les jeunes qui s’investissent dans la musique bretonne et se passionnent pour la vie de leur bagad ne sont absolument pas déconnectés de leur entourage, et sûrement pas des ringards...
Bien sûr que la culture bretonne est plurielle et d’une richesse totalement méconnue des bretons eux-mêmes (et pour cause, il ne s’agit pas d’une "culture officielle" !).
Qui connaît aujourd’hui Anjela Duval, Xavier Grall, Per-Jakez Hélias, Glenmor... ?
"Ar c’hleuz ne vez ket graet eus un tu hepken" (le talus n’est pas fait d’un côté seulement).
A galon.
JJP
Demat,
Si je puis me permettre, le folklore n’a rien de honteux ni de forcément péjoratif ; au sens où je l’entends, il donne une belle image internationale à la Bretagne. Ce n’est pas avec des discours ou des artichauds que vous ferez de l’Armorique un endroit à visiter de choix ; par contre, les fest-noz et la musique, ont tendance à attirer le chaland. Je sais que je parle de sous au lieu de culture, mais il faut être réaliste et lucide, sans gwenneg, comment exister ?
Ludo