L’économie et l’entreprise comme moteurs de l’intérêt général

Publié le mercredi 21 mars 2007.

L’économie de marché, comme la mondialisation sont des faits, pas des opinions. La régulation du fonctionnement démocratique d’une société de marché doit permettre d’améliorer la situation des salariés...

Faciliter la création et la pérennisation des entreprises par des procédures de soutien et d’accompagnement durable. Les créateurs d’entreprise bénéficieront d’une véritable formation, leurs démarches administratives seront simplifiées

Développer des systèmes d’accompagnement spécifiques en direction des petites entreprises : conseil, aides à la transmission

Conditionner et contrôler les aides aux entreprises pour lutter contre les licenciements, les délocalisations, la précarité, les inégalités femme /homme et la pollution, contraindre au remboursement des aides qui se révéleraient indument perçus (par exemple, aide à l’installation en cas de délocalisation).

Moduler le taux d’imposition sur les sociétés pour favoriser l’investissement des entreprises ; le taux doit être plus élevé lorsque le bénéfice est distribué aux actionnaires plutôt que réinvesti

Accentuer la politique de soutien aux groupements d’employeurs et le travail à temps partagé entre plusieurs employeurs pour permettre notamment aux salariés travaillant dans des activités saisonnières de bénéficier d’un emploi à l’année.

Remplacer les pôles de compétitivité par des pôles de développement économique avec un renforcement des logiques territoriales et un mode de fonctionnement plus proche du régime des clusters (notamment présents au Pays basque Sud), confier le pilotage aux conseils régionaux ou à des structures de coopération interrégionales (et non plus aux Préfets de Région) ; favoriser les coopérations transfrontalières et sortir d’une logique franco-française.

Consacrer 3 % du PIB à la recherche. Donner la priorité à la recherche médicale (cancer, SIDA, maladie d’Alzheimer, maladies orphelines…) et au développement soutenable, en particulier en agronomie, ressources de la mer, prévention des risques environnementaux, réduction des gaz à effet de serre…

Mettre en place un comité d’éthique chargé d’évaluer l’impact environnemental, humain et sociétal des projets de recherche.

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