Publié le dimanche 27 octobre 2013.
En 1675, les "bonnets rouges" se sont levés contre l’absolutisme de Louis XIV, en 2013, c’est l’esprit de liberté des "bonnets rouges" qui pousse les Bretons à refuser l’injustice de "l’Ecotaxe parisienne".
Le tocsin a retenti dans toute la Bretagne, la Bretagne s’est réveillée !
Selon un sondage IFOP paru le 27 octobre 2013, dans le journal Ouest-France, les Bretons sont à 74 % "vent debout contre l’écotaxe", principalement ceux du Morbihan (82 %) et du Finistère (81 %).
Selon Christian Troadec, le maire de Karaez, "ce qui était une connerie sous un gouvernement de droite reste une connerie sous un gouvernement de gauche ».
L’élu voit dans l’écotaxe une « gabelle des temps modernes » ou encore une « taxe sur le handicap ».
La Bretagne, de par son caractère péninsulaire et l’absence d’autoroutes payantes, serait particulièrement pénalisée par cette taxe calculée en fonction de la distance parcourue par les poids lourds sur les autoroutes gratuites et les routes nationales et départementales.
Quant à la promesse que l’argent récolté sera réinvesti localement, C. Troadec n’y croit guère : « On nous parle d’un prolongement du TGV jusqu’à Brest au plus tôt en 2030, autant dire “l’année où la neige sera noire”, comme dit un proverbe breton. En 2030, il n’y aura plus besoin de chemin de fer par ici vu qu’il n’y aura plus d’entreprises. »
En avant Bretagne / En awen Breizh.