Publié le samedi 13 octobre 2007.
La croissance démographique a entraîné le développement d’une économie résidentielle (commerces, services aux personnes, bâtiment et travaux publics), ce qui n’a pas empêché la persistance du chômage et d’un taux important d’emplois saisonniers partiellement déclarés dans le secteur de la restauration.
Il constate un grignotage progressif de l’arrière-pays littoral rural par l’espace urbain. L’accroissement du prix du foncier conduit à des dynamiques d’exclusion, note le rapport.
Importance de la loi littorale
Le document souligne le bien-fondé de la loi Littoral qui est parvenue à "concilier les impératifs d’aménagement, de développement et de mise en valeur des espaces littoraux".
Elle a joué un rôle de régulateur et a freiné une consommation excessive d’espaces naturels.
Le conservatoire du littoral, outil efficace.
L’action du Conservatoire de l’espace du littoral et des rivages lacustres qui a multiplié par quatre la taille de son patrimoine depuis 1986 (102.000 hectares dont 67 000 hectares d’acquisitions), s’est révélée particulièrement efficace.
Pour l’avenir, il insiste sur la nécessité de poursuivre "avec détermination" la loi Littoral, de mieux la faire connaître en veillant notamment à son strict respect par les documents d’urbanisme.
Le rapport estime qu’il faut aussi prendre davantage en compte la dimension "mer" du littoral. Nécessité d’intégrer dans les documents tels que les schémas de cohérence territoriale (Scot), les schémas départementaux et de gestion des eaux (Sdage), ou les SMVM des thématiques centrales pour le devenir des territoires : rejets en mer ; préservation des milieux et des espèces, activités liées à la mer (pêche et cultures marines, navigation et ports, dragage et clapage des boues, extraction de matériaux, énergies marines renouvelables) ; planification de l’aménagement du littoral.